Vous connaissez l’histoire des deux flèches du bouddha ?
Le bouddha nous dit que si nous sommes atteints par une flèche, nous avons déjà mal. Alors si nous sommes atteints par une deuxième flèche, elle ne va faire qu’encore plus mal.
La première flèche est la douleur initiale que nous ressentons devant un événement par exemple, ou après un accident physique ou psychologique. La deuxième flèche est notre rumination et les créations de notre esprit à partir de cette douleur.
La première flèche est suffisante. Elle nous a déjà touché et elle fait déjà mal. Nous n’avons pas toujours la possibilité de l’éviter. La douleur fait partie de la vie. La deuxième flèche est en revanche la souffrance que nous rajoutons nous-même en plus de cette douleur. Elle est sous notre contrôle, et contrairement à la première flèche, nous pouvons l’éviter, car c’est nous qui la tirons.
Le bouddha dans cette image montre qu’il est un grand stoïcien. Les événements de la vie nous arrivent forcément, et nous ne les contrôlons pas. En revanche, nous contrôlons notre réaction face à ces événements. C’est notre jugement de ce qui nous arrive qui peut parfois nous détruire ou nous sauver. Combien sont tombés et sont restés à terre car ils se disaient incapables de se relever. Combien d’autres sont tombés et se sont relevés pour apprendre à tenir plus fermement debout.
Nous avons peut-être déjà reçu la première flèche. Et nous avons nous-même déjà tiré la deuxième. Mais jusqu’à quand est-ce que nous continuerons à être nos propres ennemis ?