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Les plus belles citations de Sénèque – Lettres à Lucilius – Livre II – Lettres 13 à 21

Lettre 13 : Envisager un avenir meilleur

« Il y a Lucilius, plus de choses qui nous font peur que de choses qui nous font mal ; c’est plus souvent l’opinion que la réalité qui nous met en peine. »

« Voilà pourquoi, parmi les diverses formes de la peur, il n’en est pas de plus désastreuse, de plus irrépressible que les peurs paniques. Dans les cas ordinaires, on a un mauvais raisonnement ; dans la panique, on ne réfléchie même pas. »

« Même s’il doit se produire, que gagne-t-on à courir au devant de sa douleur ? Tu n’auras que trop vite à souffrir, quand il sera temps. En attendant, attends-toi à un avenir meilleur. »

« La mauvaise fortune, elle aussi, a son inconstance. Peut-être le mal sera-t-il ? Peut-être ne sera-t-il pas ? En attendant il n’est pas. Envisage un avenir meilleur. »

Lettre 14

« Il est, suivant un adage ancien, trois passions dont on se doit se faire fort d’éviter les effets : la haine, l’envie, le mépris. »

« Qui a besoin de richesses, craint pour elles. »

Lettre 15 : entretien du corps et de l’âme

« Je ne te prescris pas de vivre courbé sur un livre ou sur des tablettes : réservons à l’âme des intervalles de repos, mais de telle façon que le ressort se détende sans se briser. »

« Représente-toi sans cesse, Lucilius, tant d’avantages que tu t’es acquis. Après avoir regardé le nombre de ceux qui viennent avant toi, pense au nombre de ceux qui cheminent derrière. Si tu veux être reconnaissant envers les dieux et envers ton genre de vie, pense à tant de rivaux que tu as dépassés. Mais qu’as-tu à faire des autres ? Tu t’es dépassé toi-même. »

Lettre 16 : l’intérêt de la philosophie

« Elle [la philosophie] forme et forge l’âme, ordonne la vie, réglemente les actions, montre ce qu’il faut faire, ce qu’il faut laisser, siège au gouvernail et dirige les navigants ballottés d’écueil en écueil. Sans elle, pas de ferme courage, pas de sécurité dans la vie. »

Lettre 17 : l’argent ou la philosophie

« Beaucoup avaient la vocation philosophique : leur argent a été l’obstacle. »

« Ce que tu dois avant tout acquérir, c’est bien cette philosphie que tu ajournes, que tu veux acquérir en dernier lieu ; c’est par elle qu’il faut commencer. »

« Allons ! Si tu possèdes quelque chose, pense dès à présent en philosophe ; qui te dit, en effet, que tu n’as déjà pas trop ? »

« Le nécessaire ne te manquera pas : la Nature exige bien peu, et le sage s’accommonde à la Nature. »

« Une seule chose ne change pas avec les siècles : ce qui suffit. »

Lettre 18 : se préparer aux difficultés

« Prends par-ci par-là un certain nombre de journées où tu te contenteras de la nourriture la plus modique et la plus commune, d’un vêtement grossier et rude, afin de pouvoir te dire : c’est cela qui me faisait peur ! »

« Tu ne veux pas qu’au fort de l’action cet homme perde la tête ? Entraîne-le avant l’action. »

« Riches, nous nous sentirons plus tranquilles, quand nous saurons combien il est peu pénible d’être pauvre. »

« Fixe-toi des jours où tu te retireras de tes biens, pour te familiariser avec le strict nécessaire. »

Lettre 19

« Soustrais-toi, si tu peux au tracas de tes affaires ; sinon arrache-toi de là. Nous avons suffisamment gaspillé de jours. Commençons, dans la vieilles, à plier bagage. Pourrait-on nous en vouloir ? Nous avons vécu dans le ressac ; mourrons au port. »

Lettre 20

« Qu’est-ce que la sagesse ? C’est de toujours vouloir ou ne vouloir pas les mêmes choses. »

« Il s’agit de prendre, par intervalles, quelques jours pour s’exercer par une pauvreté fictive à la pauvreté vraie. »

Lettre 21 : Rechercher la sagesse

« Tu n’es pas certain de ce que tu veux ; tu sais mieux louer les vertueux principes que les suivre ; tu vois où réside la félicité, tu n’oses pas arriver jusqu’à elle. »

« De cette vie à la vie sage, on ne fait que monter. »

« Le ventre, lui est sourd aux remontrances ; il réclame, il somme. Ce n’est pas toutefois un créancier intraitable : avec peu de chose on l’expédie, pourvu seulement que tu lui donnes ce que tu dois, non ce que tu peux. »

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