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Nos croyances créent notre avenir

Un enfant qui vient d’un milieu défavorisé, dont les parents n’ont pas fait d’études supérieures, et qui fréquente une école dans un quartier compliqué, aura moins de chances que d’autres enfants de réussir. Peut-être qu’il est tout aussi intelligent qu’eux, mais le milieu dans lequel il baigne lui fait croire qu’il n’est pas fait pour être bon en mathématiques par exemple, et cette croyance va le dissuader de faire des efforts dans cette matière. Car pourquoi poursuivre quelque chose où nous sommes certains d’échouer ? En revanche, si on lui avait dit qu’il était tout aussi capable que tout le monde de faire des études en mathématiques, il ne sera pas découragé et peut-être qu’il pourra réussir au mieux de ses capacités et de ses efforts.

Cela arrive tout le temps et partout, pour nous comme pour les autres. Lorsque nous sommes certains que nous ne réussirons pas quelque chose, nous n’osons même pas y aller. Que ce soit pour postuler à un travail qui nous intéresse, pour présenter notre art aux autres, pour se présenter à quelqu’un qui nous plaît ou à une personne que nous admirons. Lorsque nous sommes convaincus que nous ne sommes pas assez bien, alors nous n’y arriverons jamais, car nous n’essayons même pas.

Nos croyances déterminent nos actions, et l’intensité de nos actions. Nos croyances peuvent pousser certains à faire des choses extrêmes comme assassiner des innocents par convictions religieuses, ou se suicider par perte de tout espoir dans l’avenir. Alors que si nous croyons à la possibilité d’un avenir meilleur, que les choses vont s’arranger malgré l’échec subit, nous n’avons aucune raison de désespérer. Celui qui désespère est celui qui croit avec certitude à l’avenir misérable qu’il s’est imaginé. Et sans aller jusqu’au suicide, il y en a qui vivent dans une tristesse tellement profonde qu’ils n’ont plus aucune joie de vivre, et c’est comme s’il étaient déjà morts.

Un boxeur, qui croit qu’il va perdre son prochain combat, va certainement le perdre. Alors qu’il aurait eu une chance s’il croyait pouvoir gagner. Une personne saine, qui croit qu’elle a mal au poumons, va commencer à tousser. Alors que ce n’était qu’un muscle dans sa poitrine qui s’est tendu après un mouvement brusque.

Ce que nous imaginons dans notre tête va déterminer nos actions, alors il vaut mieux faire très attention à ce que nous croyons. Sinon nous risquons d’être les obstacles dans notre propre vie. Les croyances ne sont pas fixes, elles changent selon les circonstances, et elles changent aussi si nous faisons attention à ce qui se passe dans notre tête. Plus nous répétons dans notre tête une croyance sans la remettre en question, plus elle se fixera et deviendra automatique. Et plus nous faisons attention à ce que nos croyances aillent dans le sens qui nous aide plutôt qu’il nous détruit, plus nous vivrons mieux et nous agirons de telle sorte à arriver à ce que nous voulons.

« La mauvaise fortune, elle aussi, a son inconstance. Peut-être le mal sera-t-il ? Peut-être ne sera-t-il pas ? En attendant il n’est pas. Envisage un avenir meilleur. » Sénèque, Lettre à Lucilius 13.

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