Le stoïcisme est une philosophie antique, qui a 2500 ans, et qui a évolué pendant des centaines d’années pour nous arriver en fragments qui nous permettent de comprendre à peu près ce que pensaient ses adeptes.
La science a beaucoup évolué. Le monde a beaucoup avancé. La psychologie est beaucoup plus précise et connaît bien mieux l’esprit humain que pendant l’antiquité. On pourrait dire que le stoïcisme n’a plus vraiment sa place comme méthode de progrès personnel, qu’il y a mieux aujourd’hui. Pourtant, il reste dans le stoïcisme des vérités sur la vie humaine qui ne sont pas affectés par le temps.
Dans ses vérités, il y a surtout une vision de la vie humain, un désir d’être d’une certaine manière, d’agir selon certains principes et d’avancer dans une certaine direction, à la recherche de la sérénité, d’indépendance, de contrôle de soi. Savoir que l’on n’est pas la proie de volontés extérieures.
Cette manière d’être ne peut être affectée ni par l’évolution de la science ni par les nouvelles technologies. Car c’est d’abord un choix. Elle naît d’un besoin. Quand on lit les stoïciens, on peut tout de suite comprendre de quoi il s’agit. Nous sommes capables de la sérénité, de l’indépendance et du contrôle de soi dont parlent Épictète, Marc-Aurèle et Sénèque.